8 LIEUX À DÉCOUVRIR À PENMARC’H DANS LE FINISTÈRE SUD

D’abord reconnue dans le milieu de la pêche et du transport maritime, la ville de Penmarc’h connaît un fort déclin à la fin du XVIème siècle à cause des guerres de la Ligue opposant catholiques et protestants.

La fin des guerres ne signifia pas la fin des malheurs de la pointe bigoudène, qui connu ensuite des tueries, la famine et une épidémie de peste.

Penmarc’h ne se relève qu’en 1870 grâce à l’implantation des premières conserveries à Kerity et surtout Saint-Guénolé.

Depuis, le bourg a réussi à conserver son aspect sauvage et authentique tout en s’ouvrant aux touristes ; voici donc une liste des choses à visiter à Penmarc’h dans le Finistère sud près du camping dans le Finistère Sud.

Le phare d’Eckmühl à Saint-Pierre

Sécurisant les côtes dangereusement rocheuses et houleuses de la commune de Penmarc’h, le phare d’Eckmühl est devenu un véritable symbole ! Ce phare haut de plus de 60 mètres avec son puissant feu d’une portée de 49 miles (environ 70 km) a une histoire tout à fait singulière.

En effet, le projet d’un nouveau phare étant déjà en cours, une marquise, Adélaïde d’Eckmühl de Blocqueville, lègue 300 000 francs pour financer la construction d’un phare qui devra porter le nom d’Eckmühl et se situer sur une côte bretonne. Elle voulait, par cette action, racheter ce nom qui fut accordé à son père (ainsi que son titre de noblesse) après sa victoire à la bataille d’Eckmühl sous Napoléon. Voici un extrait de son testament :  « Ma première et ma plus chère volonté est qu’il soit élevé un phare sur un point dangereux des côtes de France, non miné par la mer. Mon vieil ami, le Baron Baude, m’a souvent dit que bien des anses des côtes bretonnes restaient obscures et dangereuses. J’aimerais que le phare d’Eckmühl fût élevé là: mais sur quelque terrain solide, granitique, car je veux que ce noble nom demeure longtemps bénie… Les larmes versées par la fatalité des guerres, que je redoute et déteste plus que jamais, seront ainsi rachetées par les vies sauvées de la tempête… Je consacre à cette fondation une somme de 300 000 francs, voulant ce phare digne du nom qu’il portera. » 
La construction du géant de granit commence donc à Saint-Pierre en 1893 et s’achève en 1897. C’est un grand changement pour les habitants et les marins qui ne sont pas habitués à tant de puissance lumineuse.

Il vous faudra gravir un total de 107 marches pour pouvoir profiter de la vue magnifique depuis son campanile.

Bon à savoir : Il est classé monument historique depuis 2011.

Le vieux phare de Penmarc’h, situé au pied du phare d’Eckmühl

L’ancien phare de Penmarc’h, est devenu aujourd’hui un Centre de Découverte Maritime et il se visite toute l’année. Au rez-de-chaussée, vous trouverez une exposition relatant l’histoire des phares et balises puis, à l’étage, il vous est présenté chaque année des expositions temporaires d’art moderne et contemporain en collaboration avec les musées nationaux, municipaux, les galeries et les artistes indépendants.

Le musée de la préhistoire de Saint-Guénolé

Établi sur 300 m² vous y découvrirez des pièces archéologiques issues de fouilles qui présentent 500 000 ans d’histoire du département depuis le Paléolithique jusqu’au Haut Moyen-Âge. Le musée de la préhistoire présente également deux reconstitutions de nécropoles et leurs squelettes. Baladez-vous dans le parc, à l’extérieur du musée, et partez à la recherche de dolmen, menhir où stèles gauloises. Ce musée saura vous renseigner sur la Préhistoire du Pays Bigouden avec ses 3000 pièces, tumultus, dolmens ou stèles, dont la plus ancienne remonte à 450 000 ans av J-C.

La tour carrée de Saint-Guénolé

La tour carrée est l’unique et imposante, mais inachevée partie qui subsiste de l’ancienne église dédiée à Saint-Guénolé. L’église a été achevée en 1488. Sa taille et sa beauté valurent à Penmarc’h l’installation d’un prêtre résident. Mais le XVIIème siècle fut désastreux pour Penmarc’h et l’église se dégrada et les pierres sculptées disparurent. Cependant, le porche servit à l’édification d’un oratoire au Manoir de Kernuz à Pont l’Abbé.

La chapelle Notre Dame de la Joie, à Saint-Guénolé

De son vrai nom « Notre Dame de la Joie au Péril de la Mer« , cette chapelle est l’une des rares construites en front de mer, datant du XVème siècle, elle constitue un exemple d’hommage à la mer. Vous pourriez y voir le lichen recouvrir son calvaire et sa façade sud, la seule façade ouverte de l’église. Malheureusement inondée par la mer en 1924, elle est maintenant protégée des assauts de la mer par une digue.

Quelques décennies auparavant, cette chapelle recueillaient les précieuses prières et repentirs des marins de retour à Saint-Guénolé, rescapés des eaux tumultueuses.

L’église Saint-Nonna à Penmarc’h-Bourg

Cette église gothique datant du XVIème siècle témoigne de la richesse de la commune à cette époque. Elle présente également des similitudes avec l’église de Saint-Guénolé, si bien qu’elles sont parfois considérées comme des « jumelles ». Les navires marchands et de pêche sculptées sur ses hauts et bas reliefs laisse supposer que sa construction a été en partie financée par les armateurs locaux.

La Criée de Saint-Guénolé

Il est possible, tous les jours vers 16h-17h, d’assister à l’arrivée des pêcheurs côtiers, au déchargement des bateaux de pêches et à la vente de leur produits à la criée de Saint-Guénolé. Les mêmes visites sont mises en place pour les hauturiers (visite des infrastructures portuaires, vidéo sur la vie à bord, …).

Les rochers de Saint-Guénolé

Au rythme d’une balade, peu importe la météo, les rochers de Saint-Guénolé voient en permanence la mer, arrivant plein Ouest, venir se déchirer sur leur profil rocailleux.

Bon à savoir : c’est un site naturel classé. Attention également aux lames, qui peuvent toujours surprendre par leur puissance !

flower camping qualite tourisme