DÉCOUVREZ LES PHARES BRETONS

Construits pour assurer la sécurité des bateaux au large des côtes bretonnes, les phares bretons sont  incontournables dans le Finistère, avec plus de 40 phares sur tout le département.

Quelques phares célèbres dans le Finistère

Plus ou moins isolés, les phares bretons ont longtemps été habités par les gardiens. Aujourd’hui presque tous automatisés, certains sont ouverts aux visiteurs. Nous pouvons notamment citer le phare d’Eckmühl à Penmarc’h, le grand phare de l’île de Sein, le Stiff et le phare du Créac’h, tous les deux à Ouessant, ou encore le phare de Saint Mathieu.

LE PHARE D’ECKMÜHL À PENMARC’H

Construit grâce au don de la marquise de Blocqueville en 1897, le phare d’Eckmühl surplombe l’un des endroits les plus dangereux de la côte. Il est le successeur de « La Vieille Tour » et du « Phare de Penmarc’h ». Les murs sont en pierre de Kersanton et la paroi interne est en opaline. Le phare se visite de 10h30 à 19h30 en juillet et en août, selon les conditions météo. Il vous faudra monter ses 307 marches pour admirer la vue à 360°.  Le phare d’Eckmühl est le théâtre du « Championnat du monde de l’ascension du phare d’Eckmühl », compétition qui consiste à monter le plus rapidement jusqu’à la salle de veille.

LE PHARE DU GUILVINEC

Le phare du Guilvinec, aussi appelé feu du môle Nord, ne se visite pas, mais vous pouvez l’admirer depuis le port du Guilvinec. Il marque et sécurise l’entrée du port depuis 1923, avec deux autres phares.

LES PHARES DE L’ÎLE DE SEIN

Le raz de Sein, qui sépare la pointe du Raz de l’île de Sein, est une route maritime, massivement empruntée, mais également très dangereuse ; en effet, les courants sont très forts, et les rochers sont nombreux.

Le phare de Tévennec sert de repère pour les navires qui passent entre l’île de Sein et la pointe du Raz. C’est le phare le plus au nord des 3 phares qui sécurisent l’île. Suite à une erreur d’appréciation, ce phare était l’un des plus difficiles à habiter. La présence d’une grotte sous-marine amplifiait le bruit du vent, produisant des bruits qui faisaient penser aux cris des naufragés.

Le phare de la Vieille est également isolé en mer. Dépendant entièrement de l’état de la mer, le phare était habité par 2 gardiens en même temps, jusqu’en 1995, date de son automatisation. Le phare est maintenant télécommandé depuis l’île de Sein.

Le phare d’Ar-Men est le phare le plus à l’ouest du trio des phares au large de l’île de Sein, dans la mer d’Iroise. Il s’agit du phare qui a posé le plus de problèmes à sa construction, de par sa localisation et la difficulté d’abordage du rocher où il est situé. Il a fallu 14 ans pour le construire.

Le grand phare de l’île de Sein, détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et reconstruit en 1951, est lui situé sur l’île de Sein. Dans l’enceinte du phare, il y a une usine qui alimente l’île en électricité.

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